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existence et permanence
15 mars 2014

Transformations

ANAXAGORE - 4è s. av JC - Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau.


NAGARJUNA - 3ème s. ap JC - 1,1 – Jamais, nulle part, rien qui surgisse, ni de soi-même, ni d'autre chose, ni des deux à la fois, ni sans cause...


LAVOISIER - 18 ème s. - Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.


Ainsi donc l'existence, la notre, qui nous apparait stable, ferme et solide même si parfois elle se heurte à des difficultés majeures (accidents, décès, départ) se résoudrait à des transformations incessantes dont nous ne percevons même pas la réalité ? ...


Qui croire ? Qui entendre ? Qui suivre ?


Les institutions officielles, les sectes, les écoles, les pratiques, les philosophes ? ... ou bien notre sensibilité ?

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Commentaires
K
Je crains ici que Dieu ou Bouddha ne soit une fabrication intellectuelle perçue comme consolation après un échec ou un espoir non-réalisé. Dans ce cas son inexistence est certaine car issue d'un ressentiment ou tendant vers une réalisation fantasmée à l'issue d'un temps lui-même fantasmée. Autrement dit, même si le cabriolet est sublime, sa possession dans l'instant présent ou sa non-possession ne font pas de différence car dans le cas contraire, ton plaisir sera dépendant d'un objet et génèrera la crainte de sa disparition.
B
En lisant les articles les uns après les autres, il me semble presque facile d'associer Dieu à une croyance comme une autre.<br /> <br /> Lorsque l'on prend conscience de son égo, et des perturbations qu'il engendre, Dieu pourrait être aussi une envie, une idée rassurante, une idéologie à laquelle on s'accroche. <br /> <br /> Comme quand on a envie d'une promotion dans son travail, ça fait plaisir on pense à son salaire et inconsciemment aux choses matérielles qui vont avec.<br /> <br /> Ou bien alors on souhaite matérialiser, encore, les "bienfaits" auxquels nous pensons participer. C'est bien, c'est en accord avec Dieu.<br /> <br /> Mais c'est plutôt pas mal, parce que chacun, à son niveau, à besoin de se reposer, enfin moi en tout cas ! <br /> <br /> Alors Dieu ou Bouddha, pourquoi pas, j'essaie d'être dans l'intentionnalité plus que dans ma voiture, malgré ça, elle me plait vachement en cabriolet !
K
Et Dieu ! dans tout çà ?<br /> <br /> "Et Dieu ! dans tout çà ?"<br /> <br /> <br /> <br /> Sans pour autant reprendre à mon compte la formule de LAMARQUE en réponse à NAPOLEON, "Dieu est une hypothèse dont je n'ai aucune utilité", je ne pense pas que cette question trouve ici satisfaction dans la mesure où l'expérimentation américaine ne concerne que la vérification des hypothèses d'Albert EINSTEIN formulées en 1905.<br /> <br /> <br /> <br /> Les ondes gravitationnelles dont il s'agit représentent la conséquence d'un évènement qui s'est produit il y a 14 milliards d'années-lumière dans une soupe quantique vide d'un trop plein de potentialités. Il représente un changement d'état absolument fantastique générateur de notre présence et implique d'en comprendre le "pourquoi" bien qu'en lui-même il n'en ai aucun besoin.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est ainsi que l'Esprit Humain a construit nombre d'explications dont l'interrogation s'inspire. Pourquoi pas ? Ce qui importe c'est de constater que cet évènement ... lointain ... est de même nature que ceux que nous vivons actuellement, soit l'impermanence et le changement constitutif.<br /> <br /> <br /> <br /> Il convient donc de convenir que les faits parlent d'eux-mêmes et n'ont nul besoin d'une cause transcendante pour exister sans pour autant être dépourvu d'une certain permanence.
D
et Dieu dans tout ça?
K
Une information ce matin nous apprend qu'une équipe d'astrophysiciens américains aurait découvert les premières ondes gravitationnelles qui ont mené à l'Univers actuel.<br /> <br /> <br /> <br /> Si je m'en tiens à la théorie quantique, il s'agirait des premières fluctuations issues du vide quantique précisément.<br /> <br /> <br /> <br /> Peut être peut-on réfléchir à l'identité de nature de l'Univers et de l'espèce humaine d'où semble exclue toute permanence ?<br /> <br /> <br /> <br /> A suivre
existence et permanence
  • Tout phénomène apparaissant/disparaissant de lui-même à satiété, il est vain de s'y opposer, de l'accompagner, de l'autoriser ou même de le théoriser .... seulement le pratiquer ! sentence zen - mars 2014 -
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